Entrée principale avec vue sur la mer, un morceau de jazz discret en fond sonore. L’hôtel Grand Mauritian à Balaclava se distingue tout de suite de par la sérénité qui imprègne l’atmosphère. Dans les jardins, ouvriers et jardiniers se croisent et s’affairent discrètement en vue du grand gala de samedi, où l’ouverture de l’hôtel se fera en grande pompe. Alors que les clients ont commencé à arriver depuis le 1er juillet.
The Grand Mauritian – A Luxury Collection Resort & Spa, est le dernier fleuron cinq-étoiles du groupe Starwood à Maurice. Bois, pierre volcanique, subtiles touches dorées ou argentées, et flore locale s’allient pour créer un cachet qui se veut typiquement mauricien. Avec le parc marin de Balaclava, l’hôtel ambitionne aussi d’intégrer la nature. «La plage a été laissée telle quelle avec les rochers et nous n’avons aucune intention de les enlever», explique Claudia Pronk, directrice de l’hôtel. «Cela nous permet aussi de donner une image vraie de Maurice. Et pour les activités nautiques, il y a des zones déterminées dans lesquelles elles sont permises», précise-t-elle.
Pour séduire la clientèle, le Grand Mauritian Resort mise sur plusieurs atouts, dont le spa de la ligne Mandara. «Mandara a été créée il y a 23 ans. C’est la compagnie de spas la plus vaste à opérer à travers le monde, avec des spas au sein d’hôtels et sur des bateaux de croisière», souligne Amber Belden, directrice du Mandara Spa. 11 salles de soins dédiées au bien-être, où opèrent 25 personnes. «Nous sommes le premier spa asiatique authentique de Maurice. Nous avons des traitements traditionnels de Bali. Nous avons aussi 12 thérapeutes balinais et des produits balinais», fait ressortir Amber Belven.
La touche mauricienne reste cependant présente. Les thérapeutes sont recrutés localement, et les ingrédients utilisés pour certains soins sont issus de produits locaux, tels le sucre ou encore le miel de Rodrigues. Cinq suites ont leur propre salle de soins intégrée.
Le Grand Mauritian, c’est aussi une senteur bien de chez nous qui flotte dans l’air, un parfum insaisissable. «C’est un parfum fabriqué à base d’essences de trois ingrédients indigènes», explique Amber Belven. C’est elle qui a concocté le mélange délicat dont elle garde la formule secrète, mystère et protection de senteur obligent.
Savant mélange entre ancien et moderne
Au Grand Mauritian, pas de plage à perte de vue. Si cette dernière demeure modeste, elle n’en est pas moins attirante. Sable blanc et rochers baignés par les eaux, une mer qui reflète le soleil de midi. Un peu plus loin dans le lagon, des pêcheurs enfoncés jusqu’aux hanches attendent patiemment que cela morde.
La vue se laisse admirer à partir des chambres qui font face à la mer. Ecrans plasma et climatisation côtoient un ventilateur de plafond et un pouf de boudoir dans la salle de bains. Cette attention aux détails se retrouve aux restaurants, à la réception, ou encore au bar, dans un savant mélange entre ancien et moderne.
Comme c’est la saison basse, le Grand Mauritian n’est pas encore à sa capacité optimale en termes d’emplois. 300 personnes y travaillent actuellement. Le recrutement a été fait depuis le mois de mai et les sessions de formation se sont enchaînées depuis. «Au total, nous aurons besoin d’environ 550 à 600 personnes», soutient Daniele Venuti, directeur des ventes.
L’hôtel compte attirer plusieurs types de clientèle, dont les familles ainsi que les honeymooners. «Nous jouons beaucoup sur deux choses : la gastronomie et le spa, et différentes catégories y trouvent leur compte», affirme Daniele Venuti. Le Grand Mauritian vise plusieurs marchés dont l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Afrique du Sud, le Réunion, ainsi que l’Inde et la Russie.
Sharon SOOKNAH
Source : Lexpress.mu
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